Selon des projections de 2020 à 2027, le marché du BIM doit enregistrer un taux de croissance de 15,2%. En 2019, ce marché pesait 4,4 milliards d’euros. Les nombreux avantages liés à son utilisation ont favorisé l’augmentation de ses utilisateurs. De plus, ces différents chiffres ont convaincu de nouvelles structures à vouloir adhérer à cette méthode de travail révolutionnaire. Si vous portez ce projet pour les mois ou années à venir, découvrez alors dans cet article les différentes étapes pour réussir le passage au BIM.
Le passage d’un logiciel 2D à un logiciel 3D normalisé IFC
Le passage au BIM commence par la mise en place d’un logiciel 3D normalisé Information For Construction. (IFC) Cette opération est importante dans l’utilisation du BIM.
Le passage d’un logiciel 2D à un logiciel 3D permet de réaliser la transition numérique au sein d’un cabinet BIM. Cette dernière implique d’une part le renouvellement du pack informatique de l’entreprise et d’autre part l’initiation à l’utilisation de nouvelles méthodes de travail.
En cela, la mise au format IFC permet d’améliorer la qualité des projets et garantit une meilleure interopérabilité à l’égard des éditeurs des logiciels. Rendez-vous sur bim-synthese.fr pour en savoir davantage.
Avec cette réforme, vous aurez une visualisation complète de la préfabrication du projet grâce aux simulations, au calcul des quantités ou à la détection des interférences (clash).
L’implémentation d’un projet facilitateur
Il est important de commencer par un projet simple qui facilite le passage au BIM. Vous pourrez donc amorcer votre transition par un projet connu, récent ou de petite taille. Ainsi, vous pourrez évaluer graduellement le processus dans des conditions optimales.
Mieux, vous pourrez expérimenter une méthode de travail parallèle. Celle-ci veut qu’une même équipe utilise la méthode de travail habituelle pour réaliser le projet afin de reprendre le même projet avec la méthode BIM.
Cette stratégie comporte deux intérêts. Elle vise en premier lieu à réfléchir sur les bénéfices apportés par la nouvelle solution sur le long terme. En second lieu, elle doit être adoptée par tous à travers ses avantages. La facilitation de la mise en œuvre de la solution nécessite un accompagnement.
L’établissement d’une charte d’échanges
Dans le cadre des solutions BIM, il est important que le projet soit mis au cœur des relations entre chaque acteur qui compose l’équipe. Pour faciliter la communication entre les différents acteurs, il est conseillé d’adopter un même langage.
À ce titre, vous devez établir une charte et une méthodologie précises. Ce faisant, chaque acteur connaîtra ses tâches en vue de faciliter les échanges d’informations et le travail en équipe. La charte d’échanges doit clairement définir la personne responsable de la réalisation de la charte graphique, le délai et le format à respecter.
La nomination d’un BIM manager
Dans toute organisation, il faut une hiérarchie bien constituée pour garantir la réalisation des objectifs et la productivité. De ce fait, il est indispensable de nommer un BIM manager pour assurer la coordination de la mise en œuvre de cet outil dans une structure.
Son rôle se définit par le contrôle de la qualité de la modélisation BIM de la maquette numérique. Il centralise également la circulation de l’information en vue d’une meilleure communication entre les acteurs concernés.
Le BIM manager doit avoir un profil adapté aux fonctions qu’il est appelé à exercer. Les deux profils les plus recherchés sont l’architecte et l’économiste. Cependant, pour une meilleure réussite, il est recommandé de procéder à une nomination par étape du projet.
Par conséquent, au cours de la phase de conception du projet, l’architecte répondra mieux aux spécificités des tâches demandées. Par contre, pendant le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), l’économiste aura le meilleur profil pour exercer les tâches à accomplir.
Le partage du processus de conception 3D avec les partenaires du projet
La réussite d’un projet BIM implique le passage du mode séquentiel au mode intégré. Ce passage résume en effet le partage du processus de conception 3D avec les partenaires du projet.
En effet, dans le cadre d’un projet de construction par exemple, un espace de projet en ligne sera disponible. Ainsi, chaque acteur pourra accéder aux ressources numériques à n’importe quel moment. Pour ce faire, il est important que les différents acteurs aient un bon niveau en informatique. À défaut, une initiation à cette méthode de travail s’impose.
Le partage du processus de conception 3D avec les partenaires du projet a révolutionné le climat de travail et amélioré énormément le gain de temps.
L’accompagnement par des spécialistes innovants
Le passage au BIM s’inscrit dans une approche holistique. Pour ce faire, il nécessite bien souvent l’accompagnement d’un bureau d’étude BIM. Ce dernier mettra à votre disposition des spécialistes pour vous orienter à chaque phase du projet.
Mieux, plusieurs organismes publics, fédérations et associations proposent un accompagnement sur mesure aujourd’hui. Cet accompagnement doit rester spécifique et varier selon chaque projet. De fait, au fur et à mesure que vous implémentez des projets BIM, vous perfectionnez votre usage de l’outil.
Même si l’accompagnement est indispensable, il faut bien choisir le spécialiste. Misez sur sa qualité par exemple : est-ce qu’il s’y connaît en BTP ? Quels sont les autres services qu’il propose ? Quels sont les logiciels qu’il utilise ?